Archives 2018

Saint-Orens de Gameville

Ville nature

Texte de Brice Torrecillas, avec la participation d’EPSO pour les photographies

Aux portes du Lauragais, entretenant des liens privilégiés avec Toulouse, Saint-Orens de Gameville offre une grande qualité de vie. En effet, jouissant de toutes les commodités urbaines, elle profite de nombreux espaces verts et de terres agricoles étendues.
De plus sa fulgurante ascension démographique amorcée à la fin des années 1970 ne lui a pas tourné la tête. Car si cette commune née en 1790 s’inscrit résolument dans l’avenir, elle n’oublie pas cependant son passé. Fermes, villas et châteaux font écho à la beauté du paysage alentour, vallons aux couleurs vives et chaîne des Pyrénées.
Le village devenu ville est demeuré à taille humaine, permettant aux habitants de nouer des relations conviviales. Cette proximité qui refuse la barrière des générations est-elle la clé de son dynamisme ?
Vous retrouverez ou découvrirez une ville aux charmes parfois méconnus mais indéniables. Une ville qui fait rimer modernité et authenticité. Pour le dire en trois mots : une ville nature.

ISBN : 978-2-917971-79-6 – 152 pages, couleur, 29,7 x 23,5, couverture cartonnée – 25 €


Ariège Grandeur Nature

Julien Vergne, Olivier Buisson, Julien Garric, Hervé Duval et Martin Castellan

L’Association des Naturalistes de l’Ariège a été créée en 1988 par une poignée de passionnés. Elle étudie les milieux naturels, la faune, la flore et les relations qui lient l’homme à la nature. Elle tire son dynamisme d’une équipe de professionnels compétents et motivés, tout en s’appuyant sur l’enthousiasme de nombreux bénévoles.
Ses missions ? Connaître, faire connaître et préserver la nature en Ariège.
L’Ariège offre une grande diversité de paysages, d’altitudes et d’influences climatiques…
Il fallait une équipe de spécialistes, de passionnés, une équipe pluridisciplinaire déterminée, des talents divers, pour rassembler toutes les observations et connaissances du milieu naturel de ce département.
L’envie de partager, les 30 ans de l’Ana et un petit grain de folie indispensable ont donné corps et âme à cette aventure pour aboutir à cet ouvrage.
De nombreuses photos et dessins naturalistes de grande qualité illustrent les textes didactiques.
Des extraits de carnets d’observations d’une quinzaine de naturalistes nous dévoilent la pratique de ces amoureux de la Terre très investis dans leur quête du vivant.

ISBN : 978-2-917971-78-9 – 240 pages, couleur, 27 x 23 cm – Prix 30 €

Les auteurs :
Olivier Buisson Instituteur à Foix. Ariégeois d’adoption et membre de l’Ana depuis une dizaine d’années. Naturaliste et photographe passionné, entre autres, par les Amphibiens et les Reptiles. (www.flickr.com/photos/107881003@N04)

Martin Castellan Licencié en photojournalisme et en sciences environnementales, il est journaliste, auteur, traducteur et photographe spécialisé dans l’environnement, l’agriculture durable et le tourisme vert. Il est également administrateur de l’Ana. (www.martincastellan.com)

Hervé Duval Forestier de formation, il a fréquenté pendant 40 ans plusieurs centres INRA dans le domaine des recherches forestières. Il a ensuite pris sa retraite dans cette merveilleuse Ariège qui l’a séduit dès les premiers instants et, plus particulièrement, quand il a connu l’Ana dont il est devenu administrateur.

Julien Garric Naturaliste depuis 40 ans, il traîne ses jumelles un peu partout en Europe mais surtout en Ariège depuis plus de 20 ans. Tour à tour salarié, administrateur ou bénévole de l’Ana depuis 1999, il coordonne les actions sur le gypaète, réalise divers suivis d’espèces et anime le réseau Aigle Royal Ariège.

Julien Vergne Naturaliste et éducateur/formateur en environnement depuis 25 ans, il est salarié de l’Ana depuis 2002. Il est également illustrateur animalier pour des brochures, des revues ou des livres.(www.facebook.com/JulienVergneNature)

Faim de cycle

Faim de cycleJean-Marc Chavot

« Le temps change les hommes. Alors, une guerre, pensez donc ! Ça vous brise une vie toute tracée ou ça vous propulse sur un Olympe dont vous ne soupçonniez même pas l’existence. À l’été 1914, deux cyclistes amateurs testent leurs vingt ans sur les routes de leur premier Tour de France, sans imaginer un seul instant que ce pourrait être leur dernier. Les voilà happés par la Grande Guerre, reclus dans les tranchées, captifs du monde industriel de l’arrière. Un espoir les fait tenir, que renaisse la Grande Boucle… »

À travers l’épopée des Géants de la route, ce roman historique plonge le lecteur dans un monde agité par les secousses qui vont bouleverser la France et l’Europe de l’après-guerre.
Jean-Marc Chavot est professeur d’histoire. Sa collaboration avec le musée d’Art et d’Industrie de Saint-Étienne, véritable musée technique du Cycle, lui permet de partager sa passion pour la Première Guerre mondiale et pour l’histoire du sport.

ISBN : 978-2-917971-76-5 – 158 pages, 14,5 x 21 cm – Prix :  13 €


Le long silence de Verónica

Un roman historique sur fond de Retirada, avec la recherche des origines pour horizon

Patrick De Meerler

Léo n’a pas oublié le recommandé qui l’attend sur la table de la grande pièce. Il a du mal à défaire ce paquet entouré de scotch dans tous les sens. Soulevant délicatement le couvercle, il découvre les lettres liées entre elles par une ficelle fine.
Verónica, une très jeune réfugiée catalane, arrive en France en février 1939 en compagnie de José, son amoureux et protecteur. En 1942, elle met au monde un petit Léo à la maternité d’Elne. Mais la maladie et la guerre les séparent tous trois à jamais. Léo est adopté par un couple de paysans pyrénéens, qui toujours lui cacheront la vérité sur sa naissance. En effet, Verónica restera toute sa vie silencieuse, écrivant à son fils des lettres qu’elle ne lui envoie pas. Alors, ces lettres adressées à Léo par un notaire sont le point de départ de l’enquête que mène JJ, un ami historien. Il est aidé par l’épouse de Léo, réfugiée rwandaise à l’accent belge. JJ se charge alors de visiter ces lieux de mémoire, de nouer des liens entre le passé et le présent. Ainsi il aidera Léo à reconstruire son identité… et peut-être la sienne en passant.

Patrick De Meerleer, mêlant son goût pour la nature sauvage et la généalogie, inscrit son roman dans un contexte historique précis. De Rivesaltes à Ibos, en passant par Elne, Toulouse et les Pyrénées où Léo a grandi, il nous plonge à travers le personnage attachant de Verónica dans le douloureux épisode de la Retirada.

http://lepasdoiseau.fr/wp-content/uploads/pdf/ext_Veronica.pdf

ISBN : 978-2-917971-75-8 – 208 pages – 15 €


Une brèche dans le mur

Une romance à l’épreuve du soupçon
au cœur des Pyrénées

Claire Michaud-Destriau

Quelque chose est mort en moi, il y a dix-sept ans maintenant. En grandissant, tour à tour la colère succédait au chagrin, l’incompréhension à la honte, la vengeance au pardon.

En venant s’installer dans ce village perché au cœur des Pyrénées ariégeoises, Solenne, la nouvelle institutrice de la classe unique, a un objectif : reprendre le fil de l’histoire que la disparition de sa mère a rompu il y a déjà si longtemps.
Mais c’est sans compter avec l’arrivée aussi brutale qu’inattendue d’un certain Diego, coupable d’un double homicide et censé dormir sous les verrous.
Jour après jour, les deux protagonistes doivent cohabiter en évitant d’empiéter sur le territoire de l’autre. Dans un village où la rumeur attise les fantasmes, chacun protège ses secrets.

Enseignante en anglais dans la région toulousaine, Claire Michaud-Destriau explore par l’écriture les fissures humaines à l’œuvre dans un univers pyrénéen aussi attachant qu’immuable. Elle signe là son troisième roman, après Une clé pour deux et L’écho du silence (éd. Roc du Ker).

ISBN : 978-2-917971-73-4 – 270 pages, format 14,7 x 21 cm – 15 €

http://lepasdoiseau.fr/wp-content/uploads/pdf/extrait-Breche_dans_le_mur.pdf


Souvenirs des Pyrénées

Objets d’histoire & histoires d’hommes

Brigitte GASTON-LAGORRE

Par le regard qu’elle porte sur l’amas hétéroclite de ces objets qui décorent nos murs, emplissent nos tiroirs ou encombrent nos armoires, Brigitte Gaston-Lagorre révèle une mémoire collective inscrite dans un paysage marqué par la présence des Pyrénées.
Ces objets-souvenirs témoignent d’une histoire et fondent un « petit patrimoine » qui réfléchit tout à la fois une époque, une activité, un terroir singuliers.
Isard porte-lettres, sabot-cendrier, cartes postales, gourde d’eau bénite directement venue de Lourdes, peigne en corne acheté en pays d’Olmes ou objets publicitaires glanés sur la caravane du Tour, dans l’Aubisque : tout ce joyeux bric-à-brac nous invite à explorer un territoire intime en nous replongeant dans notre propre histoire.
Ces menus objets agissent comme autant de balises, nous contant les plaisirs et les peines, les joies secrètes et les deuils… À ce titre, chacun d’eux est précieux, même s’il n’a parfois aucune valeur marchande.
C’est la résurgence de souvenirs d’enfance liés à ce type d’objet qui a motivé l’écriture de ce livre pour lequel l’auteure s’est fait un malin plaisir d’aller à la rencontre de collectionneurs follement entichés d’objets-souvenirs, qu’ils soient liés à l’activité industrielle – comme JOB – ou au monde agropastoral, magnifié par des passionnés de la mémoire paysanne.
Brigitte GASTON-LAGORRE enseigna en Ariège et loin de ses Pyrénées avant d’exercer de plus hautes fonctions dans l’univers des bibliothèques.
Loin d’une vision esthétique classique, émise au seul nom du « bon goût », Brigitte Gaston-Lagorre, nourrie par une triple influence –littéraire, artistique et sociologique –, analyse avec passion le riche imaginaire pyrénéen.

http://lepasdoiseau.fr/wp-content/uploads/pdf/Ext_Souvenirs_Pyr.pdf

Pistes bibliographiques

Les Objets, Communications, n°13, 1969.
Œuvre ou objet, Sociologie de l’art, n° 6, 1993.
Histoire des mœurs, t. I, Jean Poirier dir., Paris, Gallimard, La Pléiade, 1990.
Les Objets et les choses, Genèses, n° 17, Paris, Belin, 1994.
Collectionner ? Territoire, objets, destins, Odile Vincent dir., Paris, Creaphis, 2011
BARTHES, Roland, « Sémantique de l’objet », [1964], in L’Aventure sémiologique, Paris, Seuil (coll. Points), 1985. —
« L’effet de réel », [1968], in Le Bruissement de la langue, Paris, Seuil , coll. Points, 1984. Repris dans Littérature et réalité.
BAUDRILLARD, Jean, Le Système des objets, Paris, Gallimard, 1968.
« La morale des objets. Fonction-signe et logique de classe », Communications, 13, 1969.
« La liturgie formelle de l’objet », in La Société de consommation, Paris, Gallimard, 1970.
BENJAMIN, Walter, « L’œuvre d’art à l’ère de la reproductibilité technique », (1936), in Œuvres, t. II, Poésie et Révolution, Paris, Denoël, 1971.
BAZIN, Jean, BENSA, Alain, « Les objets et les choses. Des objets à “la chose” », www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/genes_1155-3219_1994_num_17_1_1257
Böll Heinrich, Le Destin d’une tasse sans anse, 1985.
BON François, Autobiographie des objets, 2012.
CARAION, Marta, « Objets en littérature au XIXe siècle », Images Re-vues [En ligne],
4 | 2007, document 1, mis en ligne le 01 janvier 2007. URL : http://imagesrevues.revues.org/116
CHARPY, Manuel, Le théâtre des objets. Espaces privés, culture matérielle et identité bourgeoise – Paris, 1830-1914, Thèse de doctorat, Université de Tours, 2010.
« L’ordre des choses. Sur quelques traits de la culture matérielle bourgeoise parisienne, 1830-1914 », Revue d’histoire du XIX e siècle, n° 34, 2007.
« La comédie à demeure. Circulations des modes, des objets et des dispositifs techniques dans le Paris du XIX e siècle », in La maison, lieu de sociabilité, Paris, Le Manuscrit université, 2007.
CHOAY, Françoise, L’Allégorie du patrimoine, Paris, Seuil, 1992.
DAGOGNET, François, Éloge de l’objet : Pour une philosophie de la marchandise, Paris, Vrin, 1989.
L’invention de notre monde : L’industrie, pourquoi et comment ?, Paris, Encre marine, 2000.
Pour l’art d’aujourd’hui, de l’objet de l’art à l’art de l’objet, Ed. Dis Voir, 1992.
FREUD Sigmund, « Le fétichisme », in Trois essais sur la théorie sexuelle, 1905.
HUYSMANS Karl-Joris, A Rebours, 1884, Livre de poche.
PAMUK Orhan, Le Musée de l’Innocence, 2011 ; L’Innocence des objets, 2012
PEREC Georges, Les Choses, 1965.
PONGE Francis, Le Parti pris des choses, 1942.
PONGE Francis, Pièces, NRF, Poésie – Gallimard et plus particulièrement « L’édredon » (p.55), « La lessiveuse » (p.72), « La radio » (p.89), « La valise » (p.90), « La cruche » (p.94), « L’assiette » (p.125).
VIAN Boris, La Complainte du progrès, 1956
VIGOUROUX François, L’Ame des objets
ZOLA Emile, Au bonheur des dames, 1853.

Et dans le domaine des arts plastiques, les œuvres – entre autres -, de  : Arman, Ben (Vautier), Christian Boltanski, Georges Braque, César, Salvador Dali, les frères Di Rosa, Marcel Duchamp, Eileen Gray, Damien Hirst, Jeff Koons, Bertrand Lavier, René Magritte, Pablo Picasso, Michelangelo Pistoletto, Jean-Pierre Raynaud, Daniel Spoerri, Philippe Starck, Jean Tinguely, Joana Vasconcelos, Andy Warhol.

Et aussi…

La série L’Objet de… réalisée par Julie Bonan sur une idée originale de David Unger produite par Actes Sud a été diffusée sur Paris Première et l’est toujours sur YouToube. Des auteurs présentent, en deux minutes, leur objet préféré.
La série filmée « Objectivement » diffusée sur Arte à partir de ce concept : Et si les objets qui nous entourent prenaient vie ? Que diraient-ils ? La série donne la parole aux objets et croque avec drôlerie nos travers et nos manies. Les objets deviennent des personnages avec leurs envies et leurs tracas du quotidien. Allongés sur le divan, ils se confient au docteur Rorschach. [/toggle]

ISBN : 978-2-917971-74-1 – 200 pages + 24 pages couleur, 16,5 x 24,5 – 25 €

Ruth et Betty

Ruth & BettyDeux sœurs face au nazisme
Ruth Uzrad

Ruth, jeune fille de 14 ans, qui fuit l’oppression nazie avec sa sœur Betty, est porteuse de deux rêves : vivre libre et contribuer à la création de l’État d’Israël.

À travers son regard d’adolescente déterminée, Ruth Uzrad livre avec ce témoignage un récit qui tient de l’épopée. En mai 1940, les bombardements allemands obligent les deux sœurs à quitter la Belgique qui les avait recueillies après leur départ de Berlin… La sœur cadette Bronia, trop jeune pour partir, reste en Belgique. Prises en charge par la Croix-Rouge suisse, Ruth et Betty séjournent près de deux ans parmi les adolescents cachés en Ariège, au château de La Hille dont Ruth s’enfuira pour intégrer la Résistance. Sous le nom de Renée Sorel, identité fournie par le Mouvement de Jeunesse sioniste qu’elle a rejoint à Lyon, Ruth parvient avec audace à extraire un bébé d’un orphelinat de Grenoble. Traquée par la Gestapo, elle traverse les Pyrénées dans la douleur pour rejoindre l’Espagne. À l’automne 1944, elle embarque de Cadix, direction la Palestine… C’est là, dans le kibboutz qu’elle a contribué à créer, que Ruth aura la visite de celle qu’elle avait sauvée trente-quatre auparavant. Betty, qui souffrit tout autant de l’éclatement total de sa famille, décida de reprendre les écrits de sa sœur décédée en 2015 afin de lui rendre un juste et vibrant hommage.

Ce récit, initialement publié en hébreu puis en anglais, n’était jamais paru en France. Merci à Sylvie Goll-Solinas pour sa traduction.

ISBN : 978-2-917971-72-7 – 220 pages, 16 x 24 cm – Prix : 18 €