All posts by Elisa

Ceux des montagnes

Portraits d’Aulus et d’Ercé en Couserans

« Lire les histoires rassemblées par Estelle, c’est un peu comme être invité.e à une veillée dans le vieux village, à Aulus ou à Ercé, se laisser bercer par une voix tendre et familière, lorsque la nuit vient, et capter, les yeux mi-clos, quelques bribes aimées du passé. Alors, approchez-vous, serrez-vous près de l’âtre, et savourez ce moment privilégié. »

Pauline Chaboussou

Isbn : 978-2-493504-08-1 – 130 pages – 14,5 X 21 cm – Prix 14 €

Mon Couserans

à sauts et à gambades

Jean-Joseph Peyronne

La passion pour l’histoire de Jean Jo Peyronne s’est toujours accompagnée d’une forte volonté de partage et de transmission.
Ce livre consacre une approche personnelle réussie, avec des textes à dimension historique, des évocations de la vie quotidienne d’antan, qui s’appuient sur une impressionnante documentation
et sur des souvenirs familiaux émouvants.
Il évoque à la fois le rôle de personnages importants comme l’évêque-soldat Hector d’Ossun pendant les guerres de Religion, la difficile vie quotidienne et les souffrances des plus humbles.

Jean Jo Peyronne a écrit avec son cœur, en faisant aux personnes qui ont bercé son enfance le plus beau des cadeaux : leur redonner vie.
Et c’est bien cela l’un des plus beaux rôles de l’histoire : rendre le passé présent et vivant.
Mon Couserans à sauts et à gambades est un travail d’histoire locale, mais aussi de sociologie, d’anthropologie, d’ethnologie et de géographie.

Isbn : 978-2-493504-06-7 – 306 pages – 24 X 15 cm – Prix 22 €

La Résistance en Ariège 

Résistants français, guérilleros espagnols et Allemands antinazis

Lorsque Claude Delpla, professeur d’histoire et d’occitan au lycée de Foix, est mort en 2017, il a laissé une masse de documents considérable, fruit de quatre décennies de recherches sur la Résistance. Complémentaire de La Libération de l’Ariège paru en 2019, voici l’ouvrage tant attendu sur l’histoire de la Résistance en Ariège, de ses origines dans la vie politique des années 1930 aux répressions de 1943. Ce livre offre une vision synoptique de ses grands mouvements et petits groupes. Il révèle une résistance plurielle, d’une diversité longtemps méconnue. On y découvre les organisations et actions résistantes à l’échelle d’une école, d’un lycée, d’un réseau ou d’une municipalité, du Couserans au Donezan.
L’originalité de cette Résistance est d’avoir aussi été menée par des étrangers, guérilleros espagnols qui poursuivaient la lutte contre le franquisme, Allemands antinazis, Belges ou Polonais, dont on découvre le quotidien et les actions d’éclat, de la sphère familiale, à la vie des chantiers forestiers ou à la clandestinité des maquis.
Le camp du Vernet a été un des foyers de cette résistance étrangère, par l’internement de dirigeants politiques, d’intellectuels et d’artistes de renom.
L’ouvrage s’achève sur les rafles antisémites et les répressions de 1943 qui ont décimé les maquis français ou espagnols ainsi que les cadres de la Résistance en Ariège, assassinés ou déportés. Les grands noms de ces années de Résistance,
Irénée Cros, Noël Peyrevidal, Jesus Rios Garcia et bien d’autres,
n’ont pas vu la Libération de l’Ariège. 
Chemin faisant, on découvre le travail de Claude Delpla, historien, exhumant des sources inédites, interrogeant les témoins, confrontant les sources, critiquant les mythes, remettant dans la lumière les oubliés de l’histoire, dont la violence répressive avait effacé jusqu’aux noms et aux actions.

Isbn : 978-2-493504-05-0 – 480 pages – 24 X 15 cm – Prix 25 €

Le cheval de Merens

Olivier Courthiade

Le retour de l’emblématique cheval d’Ariège raconté par Olivier Courthiade, l’un des acteurs majeurs de cette renaissance.

Voici l’histoire du cheval de Mérens et sa résurrection. Passer de 20 naissances en 1964 jusqu’à 850 en 1998 ne s’est pas fait par un coup de baguette magique. Tel un petit berger des Pyrénées, Olivier Couthiade, aboyant, galopant sur tous les fronts, mordant parfois pour rassembler ses ouailles, a réussi à renverser la vapeur dans un milieu, pour le moins sceptique dans le meilleur des cas, hostile parfois, car on pardonne peu à ceux qui réussissent. Son charisme et sa compétence ont suscité un réseau d’amitié, en particulier en dehors de l’Ariège, qui
a fortement contribué à l’expansion de la race. Sa volonté farouche de valoriser les qualités de la race nous ont valu des prestations inoubliables de sa part.

Isbn : 978-2-493504-02-9 – 154 pages – 27 X 22 cm – Prix 25 €

On l’appelle Roosevelt

José Martinez Cobo

Quatre exilés espagnols passeurs de mémoire historique

José Martinez Cobo raconte ici le parcours de quatre membres de la deuxième génération de l’exil républicain espagnol de 1939. Le carrossier Ramón Huerta, l’ouvrier maçon José Castro, la comptable de Renault-Billancourt Carmen García et l’électromécanicien de la Société nationale industrielle aérospatiale toulousaine Manuel Simón : chacun d’eux a contribué très activement à bâtir le pont mémoriel de près de quarante ans qui surmonta la nuit de la dictature franquiste. Conditionnés par le vécu aventureux et très prégnant de leurs pères, ils se transformèrent, non seulement en héritiers de leur mémoire, mais aussi en acteurs prolongeant leur combat.

José Martinez Cobo, arrivé à Toulouse en 1940 avec sa famille exilée, a eu dans cette ville une carrière médicale remarquée. Parallèlement, son engagement politique l’a amené à de hautes responsabilités dans le socialisme espagnol, tant en France qu’en Espagne.

Isbn : 978-2-493504-01-2 – 314 pages – 14 X 21 cm – Prix 18 €

ACHETER par CB

ou par Paypal =

1936, un Tour de France populaire

Jean-Paul Bourgier

Paris, 7 juillet 1936, quatre-vingt-dix coureurs prennent le départ du trentième Tour de France. La ferveur populaire les accompagne après un printemps agité. Alors que le calendrier cycliste déroule ses habituels rendez-vous, la victoire de l’alliance électorale du Front populaire porte Léon Blum à la tête du gouvernement. D’importants mouvements de grève conduisent aux accords Matignon. Pendant que sur les routes du Tour, poings levés et banderoles revendicatives rappellent la vigueur des mouvements sociaux, aux frontières les dictatures se renforcent. Hitler remilitarise la Rhénanie et prépare les Jeux de Berlin qui débutent quand la Grande Boucle s’achève. L’invasion de l’Éthiopie par Mussolini n’est pas étrangère à l’absence des coureurs italiens sur ce Tour 1936. L’équipe de Belgique de Sylvère Maes rivalise avec les Tricolores où l’unité laisse à désirer autour d’Antonin Magne. Le Basque Ezquerra l’emporte à Cannes au lendemain du soulèvement militaire dirigé par le général Franco au Maroc espagnol. Au Parc des Princes, devant 40 000 spectateurs, Sylvère Maes remporte son premier Tour de France. Le Belge réalise un exploit solitaire lors de l’étape des quatre cols pyrénéens entre Luchon et Pau. Eddy Merckx renouvellera la performance trente-trois ans plus tard. Second de Maes, Magne, sacré champion du monde en septembre, annonce qu’il souhaiterait diriger une formation professionnelle au terme de sa carrière. La légende de l’emblématique directeur sportif de l’équipe Mercier est en marche, avant la rencontre avec Raymond Poulidor, enfant du Limousin né en 1936, une année réellement peu banale…

Avec 1936, un Tour de France populaire, Jean-Paul Bourgier poursuit son exploration de l’histoire du Tour au rendez-vous de la grande Histoire. Comme lors de ses précédentes publications – Le Tour de France 1914 et 1919, le Tour renaît de l’enfer –, il mêle avec justesse sa passion pour le vélo et son goût pour l’Histoire.

Isbn : 978-2-493504-00-5 – 138 pages – 16 X 24 cm – Prix 15 €

ou par Paypal 

AZF Fragments du fracas

20 ans après la catastrophe

Frédéric Arrou

À Toulouse, le 21 septembre 2001, l’usine AZF explose. L’onde de choc a soufflé les habitations dans un rayon de 6 km et son orientation a essentiellement touché « les quartiers », ceux que l’on écrit entre guillemets parce qu’on y trouve des immigrés, des pauvres, des illettrés et jusqu’à 45 % de chômage. Des gens démunis face aux documents revendiqués par des assureurs mesquins et les gestionnaires de la réhabilitation qui travaillent sur plan, dans la méconnaissance la plus parfaite du mode de vie de ces populations. En créant
« l’Association des sinistrés du 21 septembre », Frédéric Arrou les a non seulement aidés, mais les a surtout restitués dans leur citoyenneté, dans leur dignité. Une saga sociale, une expérience humaine aussi, qu’il va poursuivre jusqu’au premier procès de l’industriel, en 2009. Dans AZF, fragments du fracas, Frédéric Arrou restitue des notes prises au fil de ses rencontres, de ses humeurs. De ses souvenirs aussi. Il peut être drôle, mordant, parfois cinglant. Toujours entier. Vingt ans après, ce livre témoigne de ce que peuvent faire les hommes de la vie, le pire comme le meilleur. Certains aident les faibles, d’autres écrasent les pauvres, d’autres encore essaient d’écouter et de comprendre. Le bilan d’AZF ne se réduit pas à une colonne de chiffres, il reste gravé dans la mémoire de tous, dans une ville qui n’avait alors qu’une hâte : oublier.

Frédéric Arrou est né un 29 février, s’est marié un vendredi 13 et a pris sa retraite un 1er avril. Le genre de type qui peut jouer au loto, mais qui a choisi d’écrire pour témoigner et éviter que ne soit ensevelie « l’autre mémoire » de la catastrophe d’AZF, celle qui s’est jouée dans les coulisses des cabinets d’assurances, à la Préfecture, à la Mairie, et chez les avocats de l’industriel… soutenu par la CGT.

Isbn : 978-2-917971-94-9 – 160 pages – 14,5 X 21 cm – Prix 15 €

Histoires de mules

Textes d’Olivier Courthiade
Illustrations de Bruno Gras

.… Ces animaux aux longues oreilles, au regard tour à tour doux ou goguenard, m’ont fasciné de longue date. Il était grand temps d’accorder de l’attention à ces étranges animaux. Ma volonté – en chaussant les bottes de mon ami Éric Rousseaux, auteur de Mules et Mulets, ces animaux d’exception – est de donner quelques tuyaux (et recettes) aux néo-aficionados. Plutôt que de me lancer dans un ouvrage didactique, la forme épistolaire m’a paru plus sympathique pour livrer quelques secrets…
et plus appétissante. Et le cocher flamand à qui s’adressent ces lettres, existe-t-il vraiment ? Oui, gagné ! Beaucoup de chair et d’os sur ce “Géant des Flandres” à poil roux. Instructeur d’attelage de renommée internationale, directeur de haras, Emmanuel de Meulenaer a toujours élevé, dressé et utilisé des chevaux de toutes races.
Je le remercie d’avoir joué le jeu du débutant qu’il n’est pas. Le connaissant un tantinet gourmand, j’en profite pour lui suggérer dix recettes typiquement pyrénéennes. L’illustrateur de mes lettres, c’est Bruno Gras, mon « voisin du dessus », puisqu’il habite le dernier village en amont de la vallée de l’aride, au cœur des Pyrénées ariégeoises. »

Olivier Courthiade

Isbn : 978-2-917971-93-2 – 120 pages, 21,5 x 17 cm – Prix : 20 €




(H)êtres

Récit
Jean-Baptiste Cordonnier

« Quand les forêts parlent…

Leur vie qui se décline en siècles ramène à leur dimension fugace les combats des hommes, leurs souffrances, leurs faims et leurs meurtres – mais sans les oublier.

C’est aux dires des arbres que ce livre, aussi inclassable et sensible que son auteur, nous invite. »

Marc-André SELOSSE

Viticulteur dans le Médoc et forestier en Couserans, Jean-Baptiste Cordonnier, en donnant la parole aux arbres, raconte aussi une part de l’histoire des hommes au cœur des Pyrénées.

Les illustrations de son fils Pierre-Louis nourrissent et animent ce dialogue intime avec la forêt.

Isbn : 978-2-917971-92-5 – 120 pages, 14,5 x 21 cm – 15 €




La montagne pour tous

Dirigé par Olivier Hoibian

La genèse d’une ambition dans l’Europe du XXe siècle

Les excursions en montagne et l’alpinisme, dans leur conception moderne, voient le jour en Europe, à l’aube du XIXe siècle. La conquête du Mont-Blanc, en 1786, représente, au moins symboliquement, l’acte de naissance de cette nouvelle forme de loisirs cultivés et mondains. Cet exploit lance un vaste mouvement de conquête des principaux sommets des Alpes et des Pyrénées.
Les représentants de la « bourgeoisie éduquée » jouent un rôle déterminant dans la création des premiers Clubs alpins à travers l’Europe occidentale entre 1857 en Angleterre et 1874 en France. En établissant les valeurs et des normes «du bon usage de la montagne», ils contribuent à la promotion, auprès de leurs contemporains, d’une forme inédite de tourisme. Au-delà des évolutions comparables des grands Clubs alpins d’Europe, caractérisées par l’influence des élites cultivées, le désir de gravir les cimes et d’arpenter la moyenne montagne gagne bientôt de nouvelles catégories sociales. L’aspiration à « la montagne pour tous » commence alors à émerger. Des voix s’élèvent pour réclamer une véritable démocratisation de l’alpinisme et de la randonnée. Cette revendication émane principalement des groupes au recrutement plus populaire qui développent leurs propres modes de sociabilité. Les cultures nationales et les traditions locales vont peser sur les formes de mobilisations en faveur des loisirs et produire des effets variés selon les territoires. Les éclairages présentés permettent d’identifier les dynamiques sociales à l’œuvre en Angleterre, en Suisse, en Italie, en Allemagne, en Autriche, en France et sur le versant espagnol des
Pyrénées depuis la Catalogne jusqu’au Pays basque. Cet ouvrage se propose de restituer ce passé méconnu dans toute son épaisseur historique, par une approche comparative depuis le début du XIXe siècle.

Isbn : 978-2-917971-91-8 – 254 pages, 16 x 24 cm – Prix : 20 €