Je me souviens de Maître Jacques

Maxime Schmitt

« Aucun gras dans l’écriture de Maxime Schmitt, aucune fioriture flatteuse.
L’essentiel.
Un délicat mélange d’aphorismes, de haïkus, ou d’informations brutes, la somme des trois composant au final un précieux collector.
Un Tour d’enfance, comme il le dit si bien.
Un monument tout en finesse pour Jacques Anquetil, un champion qui ne fut rien moins que l’incarnation de la Grâce. »
Antoine de Caunes
Je suis venu à la pratique du vélo par admiration pour Maître Jacques.
J’étais un anquetiliste convaincu.
Le cyclisme était à son apogée.
Sport national.
Le Tour de France, un opéra, un concerto dont Anquetil était le Maestro di tempo.
Les vacances scolaires commençaient le jour du départ du Tour.
Des chemises tricolores séchaient sur les fils de fer. Elles saluaient les coureurs qui partaient travailler entre deux rangées de « Congés payés ».
Le Tour venant, j’oubliais tout.

Maxime Schmitt, en rocker passionné de cyclisme, – il est le parolier de l’album culte « Tour de France » de Kraftwerk – se souvient de Jacques Anquetil.
Et c’est toute une époque qui ressurgit dans la roue de son champion adulé.
En 2007, il a obtenu le prix Louis Nucera pour « Vélo volé ».

978-2-917971-28-4, 112 pages, 12x19cm, 10 euros