L’Andorre dans la 2e Guerre mondiale

Passeurs, Fugitifs et Espions
Claude Benet

Qui, en se rendant en Andorre aujourd’hui, imagine le rôle qu’a joué la principauté pendant la Deuxième Guerre mondiale ?
Qui sait combien la frontière andorrane fut synonyme de liberté pour ceux qui – juifs, résistants ou aviateurs abattus rejoignant leur base – fuyaient le nazisme et la France de Vichy ?
Qui se souvient du rôle joué par ces Andorrans, membres ou non de réseau d’évasion, passeurs ou espions qui opéraient sur un territoire cerné de montagnes mais idéalement placé sur l’axe Toulouse-Barcelone, Gibraltar ou Lisbonne ? Territoire dont il s’agissait aussi pour les autorités en place de préserver au mieux l’intégrité et l’indépendance.
Claude Benet suit à la trace ces fugitifs et explore le fonctionnement des filières en s’appuyant sur les archives anglaises, françaises, espagnoles et andorranes et en s’entretenant avec certains des protagonistes de cette page d’histoire encore entourée de mystères et de tabous.

ISBN : 978-2-917971-11-6 – 16 x 24 cm –  256 pages – Prix : 19 €

Frères d’exil

Espagne, médecine, politique

José Martinez Cobo

Dans ce récit autobiographique, José Martinez Cobo témoigne sur ce que fut l’exil espagnol en France. Il raconte l’enfance toulousaine, le dénuement matériel, le dévouement maternel, la détermination dans les études, les frasques de jeunesse.
Leurs études réussies, ces inséparables frères se lancent dans de brillantes carrières médicales : pour Carlos, l’aîné – ce quasi-jumeau qui a précédé tous ses pas – ce sera l’anatomie et l’orthopédie ; pour José, la cardiologie et la réanimation infantiles, ce qui autorise l’auteur à porter un regard aigu sur l’enseignement de la médecine aujourd’hui.
Programmés par leur jeunesse pour être deux Toulousains de France, les deux frères s’engagent cependant dans le mouvement socialiste espagnol en exil.
José Martinez raconte alors comment celui-ci, à Toulouse, travaille au rétablissement de la démocratie en Espagne, en préparant l’après-Franco. On y croise les figures tutélaires du renouveau démocratique espagnol : Felipe Gonzales, Alfonso Guerra, Nicolas Redondo, Carmen Garcia…

ISBN : 978-2-917971-16-1 Format 16×24, 320 p.+16 p. photos , Prix : 23



Voici ma voix

Gaston Massat

Gaston Massat (1909-1966) fut l’initiateur de l’éphémère groupe surréaliste toulousain Chaos, en compagnie de son frère cadet René, de Lucien Bonnafé, des frères Matarasso et de Jean Marcenac. Après des études de philosophie dans la Ville rose, il retrouve sa terre d’Ariège pour ouvrir à Saint-Girons une librairie qui deviendra vite le creuset de tout ce qui vibre, s’interroge et bouscule les convenances.
Engagé dans le surréalisme et la Résistance, Gaston Massat – qui fut aussi l’ami des peintres – est « l’auteur de poèmes transparents, lumineux ou secrets, qui touchent au fondement même de la poésie».
Voici ma voix rassemble pour la première fois les recueils de poésie de Gaston Massat :
Pièges à loup,
Au beau souci des lendemains,
Adam et Ève
Bestiaire de l’amour.

ISBN : 978-2-917971-03-1  – Prix 17 euros

A la pointe de l’épée

Carnet d’un épéiste
Yves Dreyfus

De l’enfant juif qui, sous le nom d’Yves Doucet, survit à l’occupant au médaillé olympique décoré par le général de Gaulle en 1966, Yves Dreyfus nous livre son parcours d’homme et de champion au palmarès étoffé.
Il le fait en disant tout ce qu’il doit à ce sport auquel il a tant donné, que ce soit au sein de l’équipe de France d’escrime – dont il fut l’un des piliers durant 14 ans – ou plus tard comme dirigeant.
Ce récit, riche en anecdotes et souvent plein de drôlerie, déroule le fil d’une carrière qui permit à l’épéiste de côtoyer la fine fleur du sport français des années 50 aux années 70.
Troquant l’épée encore tiède contre la plume, Yves Dreyfus poursuit par quelques réflexions sur l’histoire et l’évolution de l’escrime. L’occasion pour lui de lancer un vibrant hommage au sport amateur et à ses bénévoles.

Préface Jean-François Lamour – Postface Maître Jean Cottard

ISBN : 978-2-917971-06-2 – 164 pages

— Ce livre est épuisé —

La légende de l’escrime

Jacques Castanet

Jacques Castanet, maître d’armes qui enseigna l’escrime à la Sorbonne de 1968 à 1997, nous permet de mieux connaître ce sport peu fréquenté par les médias… et dont toutefois le nombre de licenciés ne cesse d’augmenter.
Cette légende s’adresse aussi bien aux néophytes qu’aux experts, qui découvriront quantité d’anecdotes et détails jusqu’alors inconnus sur notre discipline de prédilection. L’ouvrage se divise en deux parties ; une première qui retrace l’histoire de l’escrime de l’antiquité à nous jours, une deuxième qui traite de thèmes spécifiques (l’escrime et la télévision, l’escrime et la publicité…), le tout très richement illustré.

ISBN : 978-2-917971-00-0 – 128 pages coul, 23 €

Ce livre est épuisé

Cyclistes aux Pyrénées

Les deux récits de voyages cyclistes ici réunis nous promènent à travers l’Ariège, l’Aude et les Pyrénées-Orientales des années 1900.
Ils témoignent de cette courte période durant laquelle la bicyclette – cet instrument essentiellement géographique – contribua à la naissance du tourisme… juste avant le triomphe de l’automobile.
Leurs auteurs – un avocat bordelais et une inconnue toulousaine, soucieux de partager un goût, savent donner au lecteur l’impression de tenir le guidon, de respirer la poussière, de lutter contre la pente ou le vent, et surtout de découvrir un pays alors peu connu.
Adeptes d’un cyclisme d’heureuse errance, Monsieur comme Madame racontent à travers leur cheminement l’histoire du paysage et de l’activité humaine dans l’est pyrénéen de la Belle Époque.

ISBN : 2-9534223-1-1 – 105 pages, 12 €

http://lepasdoiseau.fr/wp-content/uploads/ext_Cyc_Pyr.pdf

Ubu cycliste, Alfred Jarry

Les éditions Le Pas d’oiseau, qui se penchent avec assiduité sur le petit véhicule – son histoire, ses vertus, ses hérauts –, ne pouvaient que croiser, au détour d’un virage relevé – le centenaire de sa mort –, l’ombre rayonnante d’Alfred Jarry.
À la force de la plume et du jarret, Jarry s’est fait une place au panthéon du Cycle. Derrière le masque d’Ubu, à travers l’œuvre et la correspondance, surgit un Jarry cycliste pratiquant, avide d’exercice physique et de sensations nouvelles, amoureux de la « Clément luxe 96 » – restée à jamais impayée – avec laquelle il partageait sa chambre.
« Ubu cycliste » rassemble les écrits « à bicyclette » d’Alfred Jarry.

ISBN : 978-2-95224223-3-8 – 112 pages, 10 €



La presse et le sport sous l’Occupation

Jacques Seray

Jacques Seray, mène ici une enquête inédite. Il nous montre combien le sport et la presse furent des enjeux majeurs, l’un pour Vichy, l’autre pour l’occupant. Entre les mains de Jean Borotra puis de Jep Pascot, les deux ministres des Sports de Pétain, le sport devint un outil de propagande privilégié. Ils vont cadenasser l’organisation du sport pour mieux le mettre au service d’une idéologie : « la révolution nationale » chère au Maréchal. Une pathétique chimère !

ISBN : 978-2-9524223-20-8 – 320 pages – Prix : 23 €

Le chemin des âmes mortes

Annie Lavedan

« Je respire profondément, je hume l’air du matin, je me prépare à tourner le dos et à décoller. C’est mille ans que je laisse derrière moi. Mille ans de désespoir et de carnage. Toute une vie dont je voudrais ne pas avoir à parler. Mais on n’enterre pas aussi facilement les morts. Les comptes se règlent. Il faut que chaque chose soit à sa place. Je suis née le jour des Morts dans une maison en grand deuil. Ma grand-mère paternelle, la seule femme que mon père eût jamais aimée, mourut trois jours avant que je naisse.“
En mettant en lumière les secrets qui nourrissent les drames d’une famille, Annie Lavedan tente de briser le cycle infernal des inhibitions transmises de génération en génération.
Le Chemin des âmes mortes est le premier roman de cette femme de théâtre revenue sur la terre de ses origines.

ISBN : 978-2-917971-09-3 – 256 pages, Prix 14 euros

Victor Cosson

Entretiens avec Pascal Leroy
Préface Jacques Marchand

Troisième du Tour de France 1938 à 23 ans, Victor Cosson reste à 92 ans l’un des derniers témoins du cyclisme d’avant-guerre.
Échappé des ateliers des usines Renault pour mieux courir la gloire sur les routes de France, « Totor » nous fait revivre avec humour et lucidité son parcours de champion brisé par la guerre.
Cette étoile filante au cœur des années sombres, héros populaire d’une banlieue ouvrière à jamais disparue, livre au cours de ces entretiens un témoignage unique sur la vie des maigres pelotons sous l’Occupation.

Pascal Leroy, qui recueille les souvenirs de l’ancien coureur, écrit régulièrement sur l’histoire du sport.
Il est en outre l’auteur de François Faber – Du Tour de France au champ d’honneur.

ISBN : 978-2-9524223-7-6 – 120 pages, 12 €