Archives mars 2017

Il était une Foix

Conte sur la ville de FoixIl y eut une fois, dans un temps hors du temps,
un grand émoi dans la ville de Foix.

Une véritable tragédie tourneboula les Fuxéens,
les plongeant dans une immense détresse.

Par une journée de printemps
qui s’annonçait pourtant paisible,
il fallut se rendre à l’évidence :
le château de Foix, là-haut, sur son rocher,
n’était plus le même !

Qui avait osé y toucher ?

Ancienne élève de l’École normale de Foix, Dany Chevalier-Consola a enseigné plus de 20 ans dans cette même ville à laquelle elle reste toujours attachée. 

Après La Prophétie de l’Euprocte (2014), elle porte son regard de conteuse sur ce haut lieu de l’Ariège.

ISBN : 978-2-917971-64-2 – 144 pages, 14,5 x 21 cm – 15 €

Traque au thé dansant

Polar- Claude SouquetClaude Souquet

Polar

Ambiance assurée pour chevelures argentées en quête des derniers feux de l’amour. Au thé dansant se retrouvent aussi les bousculés par la vie avides de nouveaux départs. Un terrain de chasse idéal pour un prédateur. Au pays des battues au sanglier, entre Couserans, Comminges et plaine toulousaine, on aime autant la valse lente que le chachacha ou la rumba. Costumes sombres et chemisiers lumineux habillent de tendresse et d’amitié ces après-midi dédiés aux ultimes jeux de séduction. Mais que cherche le séducteur Bo Gosse dans ce petit monde rythmé par les pas chaloupés qui animent les pistes du dimanche ? Le commandant Bertrand Bosc aura bien besoin de Florence, Daniel, Aude, de la profileuse Marthe Ferrer, et du major Paul Dubois pour traquer la bête. Frôlements et bousculades, balles perdues et disparitions en série… Mais qui donc mène la danse ?

Claude Souquet, Ariégeois passionné d’écriture, est l’auteur de Bosc sur les sentiers de la Liberté et de Un risque majeur. Il anime par ailleurs la chronique “À vos plumes” sur des radios locales.

Bo Gosse était là, assis en bordure de piste. C’est Bertrand qui l’avait ainsi surnommé. Assez grand, mince, des cheveux argentés, ondoyants, il impressionnait favorablement les femmes. Cela flattait son ego. Bien sûr les hommes le trouvaient trop séduisant, trop élégant, trop bon danseur, trop… Lui s’en moquait, cela ne le gênait pas. Il savait sourire, se montrer convivial, lancer des clins d’œil, des petits gestes pour s’infiltrer dans les groupes, se faire accepter. Un vrai charmeur. Il évitait d’inviter les femmes qu’il savait en couple. Sauf si leur compagnon dansait avec une copine. Il avait le choix. Tiens, cette brunette… elle ne semblait pas accompagnée, au prochain paso, il l’inviterait. Il procédait de manière graduée dans ses approches : ne jamais débuter par un tango ou un slow… mieux valait rompre la glace par une Marche ou un Paso. Les danses plus intimistes viendraient ensuite, seulement si les premiers contacts s’étaient révélés encourageants. Il maîtrisait à merveille toutes ces techniques. Oui, cette brunette, plutôt bien balancée, il la “sentait” déjà dans ses bras. Et que lui importeraient les regards assassins de Châtel et autres jaloux de l’assemblée. Ils igno-raient à qui ils avaient affaire.

ISBN : 978-2-917971-66-6 – 192 pages, couleur, 14,5 x 21 – 15 €

Panique au poulailler

Conte de Dany Chevalier-Consola
Dessins de Flora Taverner

Au fond du jardin de Roman, le poulailler, où vivent ses trois poules : Tango, l’élégante et fière poule noire, Polka, la poule rousse dévouée et bavarde, Salsa, la poule blanche, la dernière arrivée. Si Polka et Tango ont bien pondu leur œuf, celui de Salsa semble manquer depuis quelques jours. Puisque Salsa ne pond plus, dimanche prochain elle passera à la casserole. Impensable pour Polka et Tango ! Inimaginable pour Roman, amateur d’œuf gobé chaque matin.
Pour éviter le pire, Tango, Polka et Roman mènent l’enquête.

Dany Chevalier-Consola a été une pédagogue passionnée qui a exercé en France, au Venezuela et en Andorre. Elle s’associe pour la deuxième fois à la jeune illustratrice Flora Taverner pour cette histoire pour les tout-petits.

ISBN : 978-2-917971-61-1 – 24 pages, couleur, 24 x 21, couverture cartonnée, couleur – 12 €

Voir quelques pages du livre Panique Au Poulailler

Ce sale hasard qu’est la vie

Luce Perez-TejedorLuce PEREZ-TEJEDOR


« Le Portugal, c’est dur. Un mot de trop et c’est le cachot. Papa y est allé à seize ans pour avoir volé des patates car la nourriture était rare à cause d’un type qui s’appelait Sale Hasard ou un truc du genre. Ça lui va drôlement bien comme nom vu ce que Papa nous a raconté sur lui.” Voyage dans la France profonde des Trente Glorieuses, Ce sale hasard qu’est la vie fait le portrait de l’exil à travers le regard d’une fillette que la vie bouscule et que tout interroge. Peu douée à l’école, elle se débat contre son institutrice et les mathématiques car “cela a l’air si difficile d’être inculte qu’il ne faut pas redoubler”. Dans la vallée reculée des Pyrénées où sa famille a immigré, son père, ouvrier à l’usine Pechiney la nuit, est éleveur de vaches le jour. Sa mère s’occupe des lapins et du jardin. Le fragile équilibre du clan s’ébranle, secoué par le lointain écho de Mai 68, quand les enfants grandissent et affrontent un à un la vie, plus difficile pour ceux qui viennent d’ailleurs.

Née en 1985 à Toulouse, Luce Perez-Tejedor passe son enfance entre l’Espagne et l’Allemagne. Elle vit aujourd’hui entre Toulouse et Dakar. Ce sale hasard qu’est la vie est son premier roman.

ISBN : 978-2-917971-62-8 – 112 pages, 14,5 x 21 – 12 €

Ô Galibier !

Jean-Paul Bourgier

Sommet du Tour de France 1911-1937 . Le 10 juillet 1911, les coureurs du Tour de France affrontent pour la première fois les pentes du col du Galibier. À 2 556 mètres d’altitude, Émile Georget s’engouffre sous le tunnel sommital. Il ouvre un palmarès où figureront les plus grands noms du cyclisme. Entre Savoie et Hautes-Alpes, le Galibier restera le sommet du Tour jusqu’en 1938. Le col-géant, dont le tracé a évolué avec le temps, est une scène de théâtre où les coureurs ont un surnom avant d’avoir un nom : “le Serrurier de Malakoff ”, “la Ficelle”, “l’Écureuil”, “le Sellier de Florennes”, “le Bouledogue”, “la Souris”, “le Chamois de Cumiana”, “la Puce de Torre-lavega”… Gravi tantôt sous le soleil de juillet qui “framboise les glaciers de la Meije”, tantôt sous le déluge, la pluie, la neige qui transforment la route en un cloaque de boue, le Galibier est alors digne d’une tragédie. N’y voit-on pas le maillot jaune André Leducq pleurer au bord de la route suite à deux chutes survenues près de Valloire en 1930, ou encore le coureur espagnol Francesco Cepeda décéder après une chute dans la descente du Lautaret en 1935 ?

Jean-Paul Bourgier, auteur du « Tour de France 1914, de la fleur au guidon à la baïonnette au canon », et du « 1919 le Tour renait de l’enfer » raconte le sport cycliste avec son œil d’historien. Toujours soucieux de situer la compétition dans le contexte local, il évoque la vie difficile des populations montagnardes mais aussi les mutations économiques, les industries des vallées, le début du développement des sports d’hiver.

ISBN : 978-2-917971-67-3 – 144 pages, 16 x 24 cmPrix : 17 €