Archives novembre 2021

On l’appelle Roosevelt

José Martinez Cobo

Quatre exilés espagnols passeurs de mémoire historique

José Martinez Cobo raconte ici le parcours de quatre membres de la deuxième génération de l’exil républicain espagnol de 1939. Le carrossier Ramón Huerta, l’ouvrier maçon José Castro, la comptable de Renault-Billancourt Carmen García et l’électromécanicien de la Société nationale industrielle aérospatiale toulousaine Manuel Simón : chacun d’eux a contribué très activement à bâtir le pont mémoriel de près de quarante ans qui surmonta la nuit de la dictature franquiste. Conditionnés par le vécu aventureux et très prégnant de leurs pères, ils se transformèrent, non seulement en héritiers de leur mémoire, mais aussi en acteurs prolongeant leur combat.

José Martinez Cobo, arrivé à Toulouse en 1940 avec sa famille exilée, a eu dans cette ville une carrière médicale remarquée. Parallèlement, son engagement politique l’a amené à de hautes responsabilités dans le socialisme espagnol, tant en France qu’en Espagne.

Isbn : 978-2-493504-01-2 – 314 pages – 14 X 21 cm – Prix 18 €

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1936, un Tour de France populaire

Jean-Paul Bourgier

Paris, 7 juillet 1936, quatre-vingt-dix coureurs prennent le départ du trentième Tour de France. La ferveur populaire les accompagne après un printemps agité. Alors que le calendrier cycliste déroule ses habituels rendez-vous, la victoire de l’alliance électorale du Front populaire porte Léon Blum à la tête du gouvernement. D’importants mouvements de grève conduisent aux accords Matignon. Pendant que sur les routes du Tour, poings levés et banderoles revendicatives rappellent la vigueur des mouvements sociaux, aux frontières les dictatures se renforcent. Hitler remilitarise la Rhénanie et prépare les Jeux de Berlin qui débutent quand la Grande Boucle s’achève. L’invasion de l’Éthiopie par Mussolini n’est pas étrangère à l’absence des coureurs italiens sur ce Tour 1936. L’équipe de Belgique de Sylvère Maes rivalise avec les Tricolores où l’unité laisse à désirer autour d’Antonin Magne. Le Basque Ezquerra l’emporte à Cannes au lendemain du soulèvement militaire dirigé par le général Franco au Maroc espagnol. Au Parc des Princes, devant 40 000 spectateurs, Sylvère Maes remporte son premier Tour de France. Le Belge réalise un exploit solitaire lors de l’étape des quatre cols pyrénéens entre Luchon et Pau. Eddy Merckx renouvellera la performance trente-trois ans plus tard. Second de Maes, Magne, sacré champion du monde en septembre, annonce qu’il souhaiterait diriger une formation professionnelle au terme de sa carrière. La légende de l’emblématique directeur sportif de l’équipe Mercier est en marche, avant la rencontre avec Raymond Poulidor, enfant du Limousin né en 1936, une année réellement peu banale…

Avec 1936, un Tour de France populaire, Jean-Paul Bourgier poursuit son exploration de l’histoire du Tour au rendez-vous de la grande Histoire. Comme lors de ses précédentes publications – Le Tour de France 1914 et 1919, le Tour renaît de l’enfer –, il mêle avec justesse sa passion pour le vélo et son goût pour l’Histoire.

Isbn : 978-2-493504-00-5 – 138 pages – 16 X 24 cm – Prix 15 €

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