1919, le Tour renaît de l’enfer

couv-Tour-1919de Paris-Roubaix au premier maillot jaune

Jean-Paul BOURGIER

C’en est fini de la guerre, il est grand temps que les champs de bataille laissent la place aux forçats de la route.
1919 sera l’année de cette renaissance.
En avril, Henri Pélissier gagne Paris-Roubaix, qui trouve son surnom d’Enfer du Nord en traversant villes et champs de ruines. Pendant qu’à Versailles, on discute pour finaliser la paix, se dispute l’unique Circuit des Champs de Bataille qui visite les régions dévastées. En Italie, le Giro parcourt le Trentin, le Haut-Adige et fait étape à Trieste, qui furent autant d’enjeux menant à l’entrée en guerre de Rome en 1915.
Des rivages de la mer du Nord à ceux de l’Adriatique, de la Flandre à la Champagne, des collines de l’Artois aux côtes de Meuse et de Moselle, des « ballons » vosgiens aux cols pentus des Dolomites, les courses cyclistes racontent l’histoire d’une Europe meurtrie qui veut revivre sans oublier.
Le lendemain de la signature du traité de Versailles, démarre le 13e Tour de France qui fait étape dans les villes reconquises de Strasbourg et Metz. Eugène Christophe reçoit à Grenoble le premier maillot jaune créé pour identifier le leader de l’épreuve, mais c’est le Belge Firmin Lambot qui ramène la précieuse tunique à Paris.
Les 10 et 11 novembre 1919, avec le Grand Prix de l’Armistice de Strasbourg à Paris, le sport cycliste célèbre le souvenir de celle que l’on pensait être la der des der…

« On peut avoir été professeur d’histoire et géographie et entretenir vis-à-vis du sport cycliste une curiosité tenace qui confine à la passion. C’est le cas de Jean-Paul Bourgier, déjà auteur du Tour de France 1914, de la fleur au guidon à la baïonnette au canon. »        Jean-Marie Leblanc

ISBN : 978-2-917971-38-3 – 160 pages – Prix : 18 €



 


14 rue du 8 mai 1945
Saint-Priest-en-Jarez, 42270
France

La bataille des Pyrénées

Réseaux d’information et d’évasion alliés transpyrénéens
1942-1944
Josep Calvet Bellera
Annie Rieu-M
ias
Noemi Riudor Garcia

Les trois auteurs ont enquêté auprès des derniers témoins pour rendre hommage aux réseaux transfrontaliers qui, au même titre que les réseaux plus connus, ont contribué à la libération de la France.

De part et d’autre de la frontière pyrénéenne, des réseaux locaux se sont mis en place pour contribuer par le renseignement et l’aide au passage de ces naufragés du ciel. La compatibilité des langues locales (catalan et occitan) et les liens transfrontaliers ancestraux ont contribué à l’efficacité de ces réseaux de passeurs d’hommes et d’informations au rôle méconnu.

Josep Calvet Bellera, historien, a coordonné la création de la prison-Musée du Chemin de la Liberté de Sort (Catalogne).
Noemi Riudor Garcia, historienne, a élaboré l’exposition sur « La bataille des Pyrénées ».
Annie Rieu-Mias, sociologue passionnée par les relations occitano-catalanes, a travaillé sur le réseau Wi-Wi de l’OSS.

ISBN : 978-2-917971-37-6- 200 pages – 16 x 24 cm 18 €



Entre cimes et abimes

leah-bosquetL’empreinte des mineurs pyrénéens

Leah Bosquet
Texte de Claude Dubois

« Là où l’on pourrait voir l’échec industriel, je veux voir la beauté de l’architecture et l’ingéniosité mécanique ; les ruptures de pierres appartenant à la montagne comme autant de traces d’une activité humaine ambitieuse aujourd’hui disparue.

Au même titre que le pastoralisme, l’identité ouvrière a fait ce pays. C’est donc tout naturellement que j’ai eu envie de donner à
voir l’identité culturelle de ces montagnes. J’ai choisi le traitement argentique et le noir et blanc pour témoigner au mieux des matières sensibles de ces sites. »

 Leah Bosquet, après avoir photographié les bergers pyrénéens et leurs troupeaux (Estivage, éd. Husson 2009), porte son regard inspiré sur les empreintes laissées par les mineurs dans la haute montagne du Couserans et du Val d’Aran.

Claude Dubois, archéologue et historien des mines métalliques, enrichit ce regard d’artiste en ajoutant une dimension documentaire qui souligne l’âpreté de la vie et la dureté des conditions de travail à haute altitude et dans les mines de zinc « mangeuses d’hommes ».

Très heureux, Leah Bosquet et Claude Dubois ont reçu le prix du « livre pyrénéen » au salon de Bagnères-de Bigorre.

Remise du prix livre Pyrénéen 2014 Bagnères-de-Bigorre

© Sylvain Marmer/Binaros

ISBN : 978-2-917971-35-2 – 120 pages, couverture rabat – 22 x 29 cm 25 €



Morceaux choisis aux Pyrénées

Alain Bourneton

Pour refaire surface après un grand tumulte, Alain Bourneton s’est replongé dans ses carnets de montagne, ses photos et ses souvenirs.
Son objectif : faire encore et toujours partager son goût des Pyrénées, ce massif auquel il a voué tant de moments de liberté et qui lui a, en retour, donné tant de sources d’émerveillement.
Au fil de ce florilège de rencontres aux sommets transparaît le souci constant de faire découvrir les petits et grands secrets de l’histoire du pyrénéisme. Cet ensemble dit tout de la relation intime de l’auteur montagnard à son massif d’élection.

Alain Bourneton est l’auteur de nombreux livres consacrés aux Pyrénées, dont en particulier L’Isard, vie, histoire et chasses (Prix Connaissance de la chasse 2009) et Gavarnie, histoire d’un grand site (Prix du salon du livre pyrénéen de Bagnères-de-Bigorre 2011).

ISBN : 978-2-917971-34-5 – 120 pages, couverture rabat, 20 x 24 cmPrix 23 €



14-18 le sport sort des tranchées

Un héritage inattendu de la Grande Guerre

Michel Merckel

• prix 2013 de la Plume et l’Épée
• prix 2013 de l’Association pour un sport sans violence et pour le Fair Play
(Les Iris du sport)
• prix du Club des lecteurs 2013 du salon de Cosne-sur-Loire
• prix du Document 2012 décerné par l’Association des Écrivains sportifs
et parrainé par le Comité national olympique du sport français.

 Entretien avec Michel Merckel : La Voix du Nord du 14/11/14

la diffusion du sport en France. C’est au départ pour remonter le moral des troupes entre deux assauts que de jeunes officiers pédagogues, reprenant l’initiative de quelques soldats, eurent l’idée de recourir au sport. Pour les Poilus, souvent issus du monde rural, ces séances – bien plus ludiques que les manœuvres – furent l’occasion de toucher pour la première fois un ballon de foot ou de rugby. Parfois de découvrir l’idée même du sport aux côtés de leurs frères d’armes britanniques ou américains. Le sport se mit aussi directement au service de la guerre à travers les épreuves de lancer de grenades, l’action des Corps francs ou celle des groupes de Chasseurs cyclistes.
14-18 contribua de plus à l’éclosion du sport féminin et du handisport, né pour gérer les séquelles laissées par l’effroyable conflit.
Que cette longue période de souffrance ait permis au sport de conquérir les couches populaires est un des plus surprenants héritages de la Première Guerre mondiale. L’École de Joinville, formatrice de moniteurs d’éducation physique, fit office de creuset pour sa propagation.
Une galerie de portraits d’athlètes tombés au front complète ce travail de mémoire qui dresse en ultime hommage une liste de 425 champions morts durant la Grande Guerre.

ISBN : 978-2-917971-36-9 – 220 pages, 16 x 24 cm Prix : 20 €

En 2014, 14-18, le sport sort des tranchées. Un héritage inattendu de la Grande guerre est devenu un ouvrage de référence.
Des étudiants en histoire, en EPS et en journalisme ainsi que plusieurs auteurs s’en sont inspirés pour leurs propres travaux et ouvrages.
Il est aussi à l’origine :

• de nombreuses articles dans divers revues et journaux nationaux (L’Express, Ouest France, la Voix du Nord, Sport et Vie, la Croix, le Télégramme, l’Équipe, le Dauphiné Libéré…)
• d’un film « 14-18, le sport à l’épreuve du feu » réalisé par Christophe DUCHIRON et qui est passé plusieurs fois sur France 2 et Public Sénat.
• d’une exposition itinérante produite par le Comité départemental olympique et sportif du Nord et qui voyage dans toute la France. D’autre part, l’auteur Michel MERCKEL
• a été interviewé par plusieurs radios et télévisions dont TF1, France 2, FR3, Canal + et l’Équipe 21.
• a donné : 37 conférences au niveau national dans les milieux scolaires, universitaires, militaires et sportifs.
• a reçu une cinquième récompense : le « Prix du Témoin d’Or » 2014, remis par l’Amicale de l’Athlétisme.

Si vous souhaitez joindre directement l’auteur :

Michel Merckel
mail : michel.merckel@gmail.com – Tél. : 06 01 90 58 26

Remise-prix-Merckel

Foix et son château

Foix et son Chateau

Photographies :
Alain Baschenis
Textes : Mélanie Saves
Patrice Teisseire-Dufour

«Que l’on arrive de Toulouse, d’Ax ou du Couserans, le château de Foix surgit au détour de la route, trois tours massives juchées sur un étrange rocher. Plus on se rapproche, plus il est impressionnant. De toutes les rues on l’aperçoit. Il suffit de lever un peu la tête et le voilà […]. La ville s’est enroulée autour du rocher qui porte son château. L’histoire est inscrite dans son paysage mais Foix n’est pas que ville-patrimoine ; elle est vivante. Mélanie Saves, Patrice Teisseire-Dufour et Alain Baschenis vous la font découvrir comme ils l’aiment, suivez-les le long des rues, des places, des maisons, dans les salles du château ou au pied de ses tours. »

C’est ainsi que Claudine Pailhès, la conservatrice des Archives départementales de l’Ariège, présente ce livre consacré à la ville de Foix qui sera disponible dès le début du mois de juillet.
Un livre qui permettra aux touristes de passage d’emporter en souvenir un florilège imagé du site et aux Fuxéens de redécouvrir leur ville.

Les auteurs
Mélanie SAVES, diplômée d’Histoire de l’art roman, est guide conférencière en Ariège.
Patrice TEISSEIRE-DUFOUR, reporter à Pyrénées magazine, est l’auteur d’une dizaine d’ouvrages sur le Sud-Ouest en particulier.
Alain BASCHENIS, photographe indépendant, a illustré plusieurs livres concernant notamment l’Ariège.

978-2-917971-32-1, 144 pages, 24×22 cm, 25

http://lepasdoiseau.fr/wp-content/uploads/ext_Foix.pdf Voir quelques pages




Quel tour pour demain ?

Jacques Marchand

« Le Tour de France 2013 ne sera pas un Tour comme les autres… Il sera le « Centour ». Le centième Tour. Après ce passage à une notoriété séculaire, quel sera son
destin ?
Aujourd’hui, il faut cesser l’hypocrisie entretenue et précieusement rentabilisée et se poser loyalement la question : notre Tour de France, qu’est-il devenu et quel est son avenir ? A-t-il même un avenir ?  »
Dans sa préface Jean-Marie Leblanc, directeur du Tour de France entre 1989 et 2006, s’adresse directement à celui en qui il voit « une conscience qui a toujours voué au journalisme et au cyclisme une tendresse mélangée » :
« Cher Jacques, comme vous la persistance du dopage m’atterre et les dérives médiatiques me désolent . […] Je suis sûr que vous cherchiez surtout [avec ce livre] à faire partager une inquiétude, à susciter le débat, à tisonner dans les arguments des uns et des autres. À faire réagir.
Vous y avez réussi ! »
Jacques Marchand, journaliste puis historien du sport, est né en 1921. Il fut chargé par Jacques Goddet d’organiser dès 1961 le Tour de l’Avenir, épreuve destinée à ouvrir l’horizon du cyclisme au-delà du Vieux Continent.
Entré au journal L’équipe en 1955, il fut durant quinze ans la « Voix du Tour » sur Radio-Tour et contribua, en 1958, à la naissance de l’Union syndicale des Journalistes sportifs (USJSF).
Il est aussi le créateur de Sport-Com à l’INSEP, filiale du Centre de formation des journalistes pour les sportifs de haut niveau.

978-2-917971-31-4, 92 pages, 27 x 22, 12


René Gaston-Lagorre

De l’académisme à l’abstraction

Brigitte Gaston-Lagorre

René Gaston-Lagorre (1913-2004) a vécu toute sa vie du fruit de sa peinture.
Il a commencé par traiter des thèmes très académiques sur de très grands formats, et finira – à 90 ans passés – par peindre des toiles abstraites sur de très petits formats. C’est le sens de cette évolution que tente de nous dévoiler ce premier livre consacré à un peintre qui a traversé le siècle.
Toutes les facettes de son œuvre prolixe sont données à voir : ses peintures d’inspiration religieuse ou républicaine qui ornent plusieurs édifices de l’Ariège et de la Haute-Garonne, mais aussi celles célébrant la vie des bergers pyrénéens, des chasseurs et des montreurs d’ours, ou encore celles qui disent son goût pour l’Espagne toute proche ou pour un Orient plus lointain.
Sans oublier toute la partie abstraite de son œuvre, secrètement entamée dans les années 60, qui lui vaudra une notoriété internationale. Œuvres dans lesquelles la lettre Z revient comme un leitmotiv.

Brigitte Gaston-Lagorre a enseigné la littérature et exercé diverses fonctions de responsabilité au sein de l’Éducation nationale.
Passionnée d’histoire de l’art et intriguée par l’œuvre de son grand-oncle, elle a cherché à retracer le cheminement artistique et intellectuel d’un peintre singulier.

978-2-917971-29-1 – 144 pages – 27x22cm – Prix : 30 €

 

Je me souviens de Maître Jacques

Maxime Schmitt

« Aucun gras dans l’écriture de Maxime Schmitt, aucune fioriture flatteuse.
L’essentiel.
Un délicat mélange d’aphorismes, de haïkus, ou d’informations brutes, la somme des trois composant au final un précieux collector.
Un Tour d’enfance, comme il le dit si bien.
Un monument tout en finesse pour Jacques Anquetil, un champion qui ne fut rien moins que l’incarnation de la Grâce. »
Antoine de Caunes
Je suis venu à la pratique du vélo par admiration pour Maître Jacques.
J’étais un anquetiliste convaincu.
Le cyclisme était à son apogée.
Sport national.
Le Tour de France, un opéra, un concerto dont Anquetil était le Maestro di tempo.
Les vacances scolaires commençaient le jour du départ du Tour.
Des chemises tricolores séchaient sur les fils de fer. Elles saluaient les coureurs qui partaient travailler entre deux rangées de « Congés payés ».
Le Tour venant, j’oubliais tout.

Maxime Schmitt, en rocker passionné de cyclisme, – il est le parolier de l’album culte « Tour de France » de Kraftwerk – se souvient de Jacques Anquetil.
Et c’est toute une époque qui ressurgit dans la roue de son champion adulé.
En 2007, il a obtenu le prix Louis Nucera pour « Vélo volé ».

978-2-917971-28-4, 112 pages, 12x19cm, 10 euros


La Reine Bicyclette

Plus d’un siècle d’images, de films et de chansons

Jacques Seray

Jacques Seray, par le texte et par l’image, nous sert de guide pour visiter, tout en fredonnant, l’âge d’or de la Reine Bicyclette.
Il nous glisse même deux premières : une discographie et une filmographie cyclistes qui nous mènent au vélo d’aujourd’hui.
Visite guidée dans le Paris cycliste de la fin du XIXe siècle, quand la capitale comptait neuf vélodromes, pendant que l’avenue de la Grande-Armée avait des airs de permanent salon du cycle. Quand, au bois de Boulogne, les Chalets du Cycle rassemblaient toutes les élégances… souvent fraîchement sorties des manèges de leurs premières pédalées.
Très vite, les arts populaires s’emparent du phénomène : chromos naïfs, chansonnettes et films d’humeur cycliste bordent sa route enchantée avant de célébrer la gloire de ses champions. Et bientôt le disque et la BD se joignent au cortège de louanges qui prendront même la forme durable de la pierre et du bronze quand il s’agira d’en marquer le souvenir.

ISBN : 978-2-917971-08-6 – 160 pages, couleur, Couverture cartonnée  – 30 €

http://lepasdoiseau.fr/wp-content/uploads/ext_Reine.pdf