Archives 2015

Ardoise et tableau noir

couv-ecoleUne histoire
de l’école
dans les hautes
vallées d’Ariège
[

Brigitte Gaston-Lagorre

L’implantation de l’École laïque en zone rurale montagnarde ne s’est pas faite sans obstacles. Mais au fond que sait-on aujourd’hui de l’école d’hier, de cette école qu’un regard brouillé de nostalgie a tendance à idéaliser ? Se souvient-on encore de sa naissance, très lente, dans les territoires reculés marqués par la rudesse du climat et la topographie des lieux ? Que sait-on aujourd’hui du combat mené de haute lutte contre la toute-puissance de l’Église qui régnait alors sans partage sur l’éducation ? Garde-t-on encore en mémoire le rôle d’ascenseur social qu’a pu jouer cette École, arrachant bien souvent à la misère des enfants prédestinés aux travaux des champs ou aux tâches ménagères ? Raconter l’histoire de cette implantation, c’est raconter l’histoire de l’éducation, à travers ses règlements, ses rites mais aussi à travers l’évolution de ses manuels scolaires. C’est faire le portrait de quelques figures marquantes grâce à des témoignages d’élèves et d’instituteurs et d’institutrices inscrits à jamais dans les mémoires de tous ceux qui, fils de paysans, d’employés, de bûcherons, d’ouvriers ou de bourgeois se trouvaient réunis dans un même lieu, l’école. L’école que venait visiter, une fois l’an, le photographe pour un grand moment destiné à laisser une trace faite pour durer. L’auteure, Brigitte Gaston-Lagorre, fut enseignante en collège et en lycée – en Ariège et ailleurs – avant d’exercer de plus hautes responsabilités au sein du ministère de l’Éducation nationale. Elle est allée enquêter dans les hautes vallées d’Ariège, du côté de Seix, d’Ercé, d’Aulus, de Massat ou de Castillon, à la rencontre de ceux qui ont vécu cette grande mutation, anciens élèves comme anciens enseignants formés pour la plupart à l’École normale de Foix. Cet ouvrage, richement illustré, émaillé de souvenirs émouvants, est le fruit de ce travail.


ISBN : 978-2-917971-55-0 – 174 pages, couleur, 27 x 22 – 29 €



Pierre Dulong

9782917971529La prière du guérisseur

Patrick Caujolle

Pierre DULONG est agriculteur, maire, homme politique et exorciste. Que de couleurs, que de facettes pour cet homme au parcours si atypique dont l’auteur après plusieurs entretiens avec lui, s’attache à décrypter l’histoire personnelle et la trajectoire des plus singulières.
Ce fils de maquignon semble né sous une mauvaise étoile, en 1945. Pierre en effet vient à peine d’avoir quinze jours lorsque sa mère le confie à sa belle-mère. Toute sa vie semble dès lors vouée à comprendre pourquoi cet abandon, ce manque d’amour. Une vie qui sera une longue revanche sur le mauvais sort.
Sur les terres gasconnes, il devient maraîcher, tout lui réussit jusqu’à la catastrophe. Au bord du gouffre, il consulte un “papi” qui lui annonce qu’on lui a jeté un sort et qui le mène sur la piste de la “clairvoyance”. Il a un don que lui confirme un guérisseur du cru, ce qui le mènera vers l’Église gallicane qui le fera prêtre exorciste.
Le maraîcher entame une deuxième vie. Sa maison ne désemplit pas. Il exerce son art dans ce qui était la chambre de sa grand-mère sur des personnes venues du monde entier. Ce maire-exorciste, comme on le baptise souvent, est un bon client pour les médias qui s’intéressent à lui et lui consacrent des pages entières (Libération, VSD, RTL… et bien sûr la presse locale).
Dans la deuxième partie du livre, l’auteur restitue des témoignages de personnes ayant eu recours à aux « services » de Pierre Dulong.

L’auteur, Patrick Caujolle ancien de la Crim’ du SRPJ de Toulouse est un flic écrivain qui a publié plusieurs livres sur les affaires criminelles (De Borée, Le Papillon rouge, Caïman), mais aussi, plus étonnant, de la poésie dans une autre vie.

ISBN : 978-2-917971-52-9 – 178 pages, 14,5 x 21 – 15 €



Le retour de Sapou

978917971543

L’épopée d’un original ariégeois poète
et humaniste

(1871-1942)

Mary Lou Decossaux

Né à Arrous, dans le Couserans, Joseph Founau Cabillot dit Sapou voyage d’abord comme colporteur puis comme maître d’hôtel en Amérique, en Europe et en Afrique du Nord. Mais Sapou n’oublie jamais son village natal niché au cœur des Pyrénées ariégeoises où il revient de loin en loin. Bien que n’ayant été « à l’école que cinq hivers », il met par écrit dans ses « Cahiers d’Arrous » ses idées sur la société de son temps, et y rassemble des contes et chansons qu’il compose. Son but : arrêter le dépeuplement de ses montagnes en éduquant ses concitoyens. Si les adultes prennent ce poète-musicien-philosophe-éducateur sportif-conseiller agricole pour un joyeux illuminé, les jeunes adhèrent à son enthousiasme en participant à son «Sporting Club d’Arrous» ou à sa fanfare. Ce regard d’un enfant du pays revenu du Nouveau Monde à la fois émerveillé et inquiet est un témoignage unique sur la vie au cœur des Pyrénées dans la première moitié du XXe siècle.

Ce personnage original et attachant nous est présenté par une jeune Américaine revenu sur les pas de ses ancêtres ariégeois. C’est elle qui retrouve les manuscrits de ce fameux Sapou et nous les restitue sous la forme de ce livre publié une première fois en 1995 sous le titre de «Sapou». De larges extraits des «Cahiers» de Sapou sont mis en perspective par l’auteur tout en nourrissant le récit. La présente édition est enrichie de nouvelles découvertes de l’auteur et de l’éditeur.

L’AUTEUR : Mary Lou Decossaux, née en 1957 en Floride aux États-Unis, est décédée, encore jeune, en 2011.

ISBN : 978-2-917971-54-3 – 192 pages,  16 x 24 – 17 €

Des enfants dans la tourmente

978917971536Toulouse et le Secours suisse aux enfants dans
le sud de la France, 1939-1947

José Martínez Cobo
Avant-propos de Geneviève Dreyfus-Armand

Maternité de Brouilla, maternité d’Elne, camp d’Argelès, Sigean, camp de Saint-Cyprien, camp de Rivesaltes, pouponnière de Banyuls, camp de Gurs, château de La Hille, Le Chambon-sur-Lignon, Saint-Cergues, Pringy, camp du Récébédou près de Toulouse, La Barradière, Montagnac, Faverges, Praz-sur-Arly… Dans tous ces lieux liés à l’histoire de la guerre dans la Zone sud, l’aide aux enfants était gérée et organisée à partir de Toulouse – au 71, rue du Taur – siège de la Délégation du Secours suisse de 1940 à 1947. C’est l’histoire de cette aide humanitaire qu’explore ce travail d’historien, en s’appuyant sur de nombreux témoignages et documents. Une histoire qui rend hommage aux volontaires suisses –en particulier – qui avaient déjà œuvré lors de la guerre d’Espagne. Le dévouement sans bornes dont firent preuve les figures évoquées ici n’aurait pas été possible sans cette structure établie à Toulouse. Une organisation qui connut bien des secousses, du fait de sa dépendance aux autorités suisses scrupuleuses quant à la notion de neutralité mise en branle par la cruauté du conflit.
L’auteur ajoute à son propre regard le rapport rédigé en 1990 par Richard Gilg, dernier directeur de la délégation toulousaine. Ce précieux rapport, peu diffusé jusque-là, a le mérite de rassembler les récits des faits par les protagonistes de l’époque qui livrent également leurs analyses postérieures.

 José Martínez Cobo, auteur par ailleurs de Frères d’exil, a vécu cette période de l’intérieur puisqu’il est le fils de Carlos Martínez Parera, alors comptable de la Délégation de la Croix-Rouge suisse à Toulouse, et de Hortensia Cobo de Diego, chargée de la gestion du magasin de vêtements destinés aux enfants victimes de la guerre. Alors enfant, avec son frère Carlos il côtoya notamment les enfants juifs recueillis au château de La Hille (Ariège) administré par la Croix-Rouge suisse.

ISBN : 978-2-917971-53-6 – 172 pages, 16 x 24 cm – Prix : 22 €



Géographie amoureuse de l’Ariège

L’eldorad’eau
Michel Sébastien

Michel Sébastien a parcouru les Pyrénées depuis plus de 60 ans. Dès 1972, avec d’autres, il a œuvré pour la création d’un parc : le Parc naturel régional des Pyrénées ariégeoises, qui a vu le jour en 2009. Il rêve et œuvre sans relâche à la création d’un parc des Trois Nations, associant Ariège, Andorre et Espagne.
Pour lui, la grande richesse de l’Ariège, c’est l’eau. Dans la perspective du changement climatique et de la transition énergétique, il ausculte le ciel et propose d’augmenter les réserves d’eau en altitude.
L’Ariège – « eau perchée »  entre la Garonne atlantique et l’Aude méditerranéenne – peut devenir un « eldorad’eau ».

Michel Sébastien nous a quitté fin septembre 2016, à l’âge de 79 ans.
Ses réflexions sur le développement du département n’ont cessé d’alimenter le débat. Cette Géographie amoureuse de l’Ariège est l’occasion de les rassembler.
C’est avec toute la fantaisie qui le caractérise que Michel Sébastien se livre avec délectation dans Géographie amoureuse de l’Ariège à l’art de la prospective, jeu intellectuel élégant et séduisant dont cet ouvrage donne une synthèse à la fois sérieuse et amusée.

ISBN : 9782917971-50-5 – 160 pages, 16 x 24 cm – 15 €



Châteaux et Forts Médiévaux en Couserans

Chateaux-Forts-CouseransUne invitation à la découverte

Denis Mirouse, Pascal Audabram

Le Couserans possède de nombreuses fortifications du Moyen Âge souvent méconnues, dont certaines sont restées longtemps dissimulées sous une épaisse végétation.

Les auteurs, Pascal Audabram et Denis Mirouse, historiens et archéologues, ont mis à contribution leurs travaux respectifs, mais aussi le résultat des études issues du programme collectif de recherche sur les fortifications médiévales des Pyrénées centrales pour produire cet ouvrage qui comporte des informations inédites.

De nombreux commentaires et illustrations vous permettront de découvrir ces édifices d’un temps passé et les principaux acteurs de cette période, les comtes de Comminges, les vicomtes de Couserans et leurs vassaux, ces petits seigneurs du Couserans, parfois très puissants.

Des circuits routiers et des chemins pédestres sont proposés pour vous mener au pied des murailles des châteaux forts et des villages fortifiés. Certains sites sont visitables et font l’objet d’une description détaillée et très illustrée. En espérant que cet ouvrage vous incitera à partir à la découverte de ce riche patrimoine culturel couserannais.

Lieux à découvrir : Alzen, Aspa, Balagué, Bramevaque, Castillon, Caumont, Cazavet, Cérizols, Clermont, Durban, Encourtiech, La tour de Vital, Lacourt, Le castel d’Amour, Le Ker de Massat, Le Trein, Lescure, Mirabat, Mongelous, Montardit, Montégut, Montels, Montesquieu, Montjoie, Prat, Saint-Girons, Saint-Lizier, Seix, Sentein, Taurignan-Castet, Tour du Loup, Tourtouse, Unjat, Vic-d’Oust

Liens utiles : www.patrimoine-du-couserans.comwww.grands-sites-ariege.fr, www.destination-couserans.fr

ISBN : 9782917971-49-9 – 96 pages, 16 x 24 – 13,50 €

Quarante ans de chirurgie cardiaque

40ans-chirurgie-cardiaque

LA CHIRURGIE DES CARDIOPATHIES CONGÉNITALES, racontée à partir d’une remarquable expérience

Dr Forouhar Vahdat

Le Dr Forouhar Vahdat, qui a exercé la chirurgie cardiovasculaire à la Clinique Pasteur, à Toulouse, de 1965 à 2002, raconte ici, son expérience dans le traitement des cardiopathies congénitales. Domaine dans lequel il réalisa plus de 2 500 opérations, parmi les dix mille interventions effectuées tout au long de sa carrière.
Formé à cette chirurgie à Minneapolis (États-Unis) auprès du mythique Walton Lillehei, le Dr Vahdat a vu évoluer la chirurgie de ces malformations pendant plus de trente ans.
Après avoir relaté sa volontaire expatriation et sa formation, il passe en revue les diverses anomalies anatomiques qu’il a rencontrées – toutes en réalité –, expliquant dans un langage parfaitement abordable les aberrations anatomiques et physiopathologiques.
Il s’agit finalement d’une histoire de cette chirurgie, en constante évolution et progrès. Les considérations théoriques sont illustrées par la narration de cas précis, par des comptes rendus opératoires, clairs, concis, racontant technique, incidents, accidents, succès, mais aussi échecs qu’il n’oublie pas.
Comme il le dit lui-même, il a vécu une « époque formidable » dans laquelle le chirurgien est passé des interventions palliatives, temporaires, parfois répétées et donc traumatisantes, à des opérations curatives d’emblée, de plus en plus précoces et sûres, offrant ainsi une meilleure qualité de vie à l’enfant et à sa famille.
Cette famille qu’il n’oublie pas, dans un chapitre émouvant, intitulé : « D’admirables leçons de vie », où en quelques phrases il décrit son admiration pour le courage de ses patients et de leur famille.
Malgré la technicité de certaines parties, peut-être aussi grâce à elle, car elle est très illustrative, ce livre est une source d’informations précieuses sur les cardiopathies congénitales et leur traitement jusqu’au tout début des années 2000.

http://www.ladepeche.fr/article/2015/03/17/2068433-vahdat-la-legende-de-la-cardiologie.html Voir l’article de la Dépêche du 21 mars 2015

ISBN : 978-2-917971-48-2 – 176 pages, 16 x 24 – 18 €




Le Gouverneur et sa gouvernante

Couv-GouverneurD’après une correspondance franco-sénégalaise dans la seconde moitié du XIXe siècle

François Salvaing
Jacques Carol

Émile Pinet-Laprade (1822-1869) est né à Mirepoix (Ariège), Marie Assar on ne sait où, au Sénégal. Lorsqu’ils se rencontrent à Gorée, en 1849, Émile, 27 ans, est capitaine du Génie dans l’armée française ; Marie, près de dix de moins, est une esclave fraîchement libérée par la loi Schœlcher. Leur liaison durera vingt ans, jusqu’à la mort, par le choléra, d’Émile devenu gouverneur de la colonie par la grâce de l’empereur Napoléon III.

Le Gouverneur et sa gouvernante, s’appuyant sur un demi-siècle de correspondance (plus de mille lettres échangées entre la France et le Sénégal), reconstitue l’évolution des pensées et de la carrière d’un officier dans ces premiers temps de la conquête coloniale, l’histoire du long amour entre un Blanc et une Noire, scandaleux pour l’époque. L’histoire aussi, encore plus improbable, d’une Africaine venue, après la mort de son compagnon, protester de ses droits devant un tribunal français au tout début de la IIIe République…

Né à Casablanca d’une mère antillo-calaisienne et d’un père ariégeois, François Salvaing a écrit une vingtaine de romans, dont Misayre ! Misayre !, prix du Livre Inter en 1988, et Parti, grand prix de la Société des Gens de lettres en 2000.

Jacques Carol, ancien consultant international, a longtemps vécu au Sénégal. Il s’est plongé avec passion dans la riche correspondance que lui ont confiée les héritiers d’Émile Pinet-Laprade, ce bâtisseur et visionnaire à l’origine de Dakar et de son port.

http://www.ladepeche.fr/article/2015/10/02/2189333-jacques-carol-dedicace.html

ISBN : 978-2-917971-47-5 – 286 pages 16 x 24 – 21,50 €




Gino Bartali le Juste

Jean-Paul Vespini

Gino Bartali, une autre histoire de l’Italie. Surnommé Gino le Pieux pour sa foi chrétienne souvent démonstrative, Gino Bartali (1914 - 2000) est une icône du sport cycliste. Les tourments de l’Histoire ont posé une douloureuse parenthèse dans une longue carrière couronnée entre autres par 2 Tours de France (1938, 1948) et 3 Tours d’Italie (1936, 1937, 1946) et marquée par sa rivalité avec Fausto Coppi. En faisant de Bartali un « Juste parmi les nations » en 2013, le mémorial Yad Vashem lui a offert un autre surnom : « Gino le Juste ».
Privé de compétitions pendant la Deuxième Guerre mondiale dans une Italie divisée et occupée, le campionissimo se mua en messager clandestin. Sous couvert de sorties d’entraînement, le Florentin parcourait des distances considérables pour acheminer dans les tubes et la selle de son vélo des faux papiers destinés à sauver des Juifs menacés.
Extrêmement discret sur ses activités de résistant au sein du réseau Delasem, Bartali sauva près de 800 Juifs. Avant guerre, l’Italie mussolinienne avait tenté d’instrumen­taliser – notamment sur le Tour de France – le talent du jeune Bartali. Connu pour son appartenance à l’Action catholique et son opposition au régime fasciste, Bartali, entré dans l’ordre du Carmel en 1936, refusa toujours de porter la chemise noire.

Jean-Paul Vespini, journaliste spécialiste du cyclisme, révèle dans Gino le Juste tout un pan secret de la vie d’un géant du sport, qui était avant tout un homme remarquable. Sport, histoire et politique donnent la trame de cette étude très documentée.
« La vie de Gino Bartali est un roman. Les faits, sportifs et politiques, sont ici relatés d’après l’histoire et de très nombreux documents. Les dialogues et monologues sont imaginés et inspirés par la personnalité de Gino, le contexte, l’époque et les sources que l’auteur a pu consulter. Ce livre ne raconte pas toute la carrière de Bartali, mais s’attache à évoquer la vie d’un champion et d’un homme exemplaire, dans une époque tourmentée, marquée par la guerre mondiale et les difficiles années de la reconstruction. Un champion qui à travers sa foi profonde, ses exploits, et ses actes de courage incarne un héros populaire et écrit une autre histoire de l’Italie. » 

Avant-propos de Jean-Paul Vespini

Le prix Louis Nucéra 2015 a été attribué à Jean-Paul Vespini pour Gino le Juste. Bartali, une autre histoire de l’Italie.
Le prix Antoine Blondin lui a été également attribué le 19 avril 2015 lors des Journées du Livre et du Vin de Saumur.

ISBN : 978-2-917971-45-1 – 176 pages 16 x 24 cm Prix : 18 €

Voir un extrait du livre

Liens utiles :
Mémoire du cyclisme
Sport Vintage (Italien)