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Histoire du Couserans

Un pays pyrénéen méconnu

Le Couserans ? On sait plus ou moins qu’il s’agit d’une région des Pyrénées mais quelle trace ce territoire a-t-il laissée dans l’histoire ? Certains ont entendu parler de la guerre des Demoiselles ou des montreurs d’ours, mais c’est à peu près tout. Il est vrai que, partagé entre Comminges, pays de Foix et Languedoc, il manque de visibilité historique et a longtemps été ignoré du pouvoir central. Il conserve cependant un remarquable patrimoine sacré, dont l’ancienne cité épiscopale de Saint-Lizier constitue la figure de proue. D’abord petite cité romaine, le Couserans est au Moyen Âge tiraillé entre les deux grandes puissances locales que sont les comtes de Foix et de Comminges. Pendant la Révolution, le Couserans est finalement intégré, malgré lui, au département composite de l’Ariège. Aujourd’hui, les conditions économiques et les aspirations sociales ont changé et le Couserans apparaît comme « un pays préservé ».  Cette marginalité peut-elle devenir un atout ?
Cet ouvrage fait le bilan des connaissances actuelles sur ce pays méconnu et en propose, pour la première fois, une étude historique globale, des origines à nos jours.

Jean-Paul Ferré, professeur d’occitan et d’histoire-géographie, est très impliqué dans la collecte et la transmission du patrimoine culturel immatériel du Comminges et du Couserans.

Gérard Tougne, professeur d’histoire-géographie, est l’auteur de recherches sur le Castillonnais sous l’Ancien Régime. Il a aussi été maire d’une commune de la Bellongue.

Pauline Chaboussou, chargée du suivi des travaux sur les monuments historiques et des contenus muséographiques pour la Conservation départementale de l’Ariège, a contribué à la création des « Chemins pyrénéens de l’art roman ».

Isbn : 978-2-4935504-11-1  324 pages (illustré) – 20 X 24 cm – Prix 28 €

CINQUIÈME SAISON

Sur les traces de Kurt Tucholsky aux Pyrénées, 100 ans après

Gabriel Weissberg

« Il n’était pas simple d’être francophile en 1925, sept après la fin de la Grande Guerre et en pleine montée du nazisme pour le journaliste et écrivain allemand Kurt Tucholsky (1890-1935). Aussi éprouva-t-il le besoin « pour se reposer de son pays » de faire un voyage dans les Pyrénées françaises, se passionnant plus pour les petites gens et les modes de vie que pour les sommets et les ascensions. Il en fit un récit qui eut un grand succès, « Ein Pyrenäenbuch », paru en Allemagne en 1927… mais qui dut attendre 1983 pour être traduit et publié en français. C’est cet étonnant retard qui a mené le géographe Gabriel Weissberg dans les pas de l’écrivain allemand. 100 ans après, l’auteur accompagne Tucholsky dans son voyage et interroge le destin de ce livre, découvrant un écrivain au destin tragique dont les écrits restent d’une étonnante modernité. »

Isbn : 978-2-493504-12-8 – 190 pages – 14 X 21 cm – Prix 15 €

Chute Immortelle

Au passant qui ne repassera plus jamais

Sylvie Goll-Solinas

« Il est presque midi à l’arrivée des premiers secours. Voilà déjà cinq jours que Clémence Sola a disparu dans un coin perdu des Cévennes. La canicule écrase tout, en cet été 2006. Dans le ciel, presque violet au-dessus des toits éventrés d’un hameau déserté, les oiseaux ne résistent pas, même pas les buses. La corde, crissant sur les parois du puits, effrite les vieilles pierres dévorées par le temps et l’oubli. « Allez ! hissez ! reprend la voix, elle vit encore. » Sur le brancard, la jeune femme remue tout à coup, murmurant en boucle : « Attendez, attendez, il y a quelqu’un en bas. En bas, toujours quelqu’un… Attendez… » Dans l’assistance, c’est l’incompréhension. Que faisait-elle là ? Comment y est-elle arrivée ? Et si la réponse se trouvait loin des Cévennes, à Tarascon-sur-Ariège où Clémence retrouve souvent la maison de ses grands-parents disparus ? Mais où ? Et pourquoi ? »

Isbn : 978-2-493504-13-5 14 X 21 cm, 190 pages – 15 €

Figures & Recoins du Couserans

« En balade, de Sentein à Rimont, de Caumont à Massat, de Saint-Girons à Seix, j’ai exploré ce recoin protégé de l’incendie global qu’est le Couserans.
J’ai dialogué avec les personnes croisées sur mon chemin. Elles m’ont raconté une part de leur existence. Elles m’ont aussi parfois indiqué un endroit insolite ou chargé de légende.
À travers leurs récits, elles ont exprimé une identité et tissé un pays. Un pays où la profusion de l’air, la course des eaux, l’irradiation de la neige et les étendues de silence sont propices à l’avènement d’une parole authentique. »
Figures & Recoins du Couserans rassemble des histoires individuelles et révèle des lieux. Remontent alors au jour des replis de l’espace et du temps : des vies secrètes et des recoins aussi cachés que merveilleux.

Olivier SILVE est né en 1960.
Son arrivée dans le Couserans, il y a une vingtaine d’années, a transformé sa vie. Il a eu envie de partir à la rencontre
de ses habitants… et de ses recoins.

Isbn : 978-2-493504-09-8 – 196 pages – 14,5 X 21 cm – Prix 18€





Ceux des montagnes

Portraits d’Aulus et d’Ercé en Couserans

« Lire les histoires rassemblées par Estelle, c’est un peu comme être invité.e à une veillée dans le vieux village, à Aulus ou à Ercé, se laisser bercer par une voix tendre et familière, lorsque la nuit vient, et capter, les yeux mi-clos, quelques bribes aimées du passé. Alors, approchez-vous, serrez-vous près de l’âtre, et savourez ce moment privilégié. »

Pauline Chaboussou

Isbn : 978-2-493504-08-1 – 130 pages – 14,5 X 21 cm – Prix 14 €

Mon Couserans

à sauts et à gambades

Jean-Joseph Peyronne

La passion pour l’histoire de Jean Jo Peyronne s’est toujours accompagnée d’une forte volonté de partage et de transmission.
Ce livre consacre une approche personnelle réussie, avec des textes à dimension historique, des évocations de la vie quotidienne d’antan, qui s’appuient sur une impressionnante documentation
et sur des souvenirs familiaux émouvants.
Il évoque à la fois le rôle de personnages importants comme l’évêque-soldat Hector d’Ossun pendant les guerres de Religion, la difficile vie quotidienne et les souffrances des plus humbles.

Jean Jo Peyronne a écrit avec son cœur, en faisant aux personnes qui ont bercé son enfance le plus beau des cadeaux : leur redonner vie.
Et c’est bien cela l’un des plus beaux rôles de l’histoire : rendre le passé présent et vivant.
Mon Couserans à sauts et à gambades est un travail d’histoire locale, mais aussi de sociologie, d’anthropologie, d’ethnologie et de géographie.

Isbn : 978-2-493504-06-7 – 306 pages – 24 X 15 cm – Prix 22 €

La Résistance en Ariège 

Résistants français, guérilleros espagnols et Allemands antinazis

Lorsque Claude Delpla, professeur d’histoire et d’occitan au lycée de Foix, est mort en 2017, il a laissé une masse de documents considérable, fruit de quatre décennies de recherches sur la Résistance. Complémentaire de La Libération de l’Ariège paru en 2019, voici l’ouvrage tant attendu sur l’histoire de la Résistance en Ariège, de ses origines dans la vie politique des années 1930 aux répressions de 1943. Ce livre offre une vision synoptique de ses grands mouvements et petits groupes. Il révèle une résistance plurielle, d’une diversité longtemps méconnue. On y découvre les organisations et actions résistantes à l’échelle d’une école, d’un lycée, d’un réseau ou d’une municipalité, du Couserans au Donezan.
L’originalité de cette Résistance est d’avoir aussi été menée par des étrangers, guérilleros espagnols qui poursuivaient la lutte contre le franquisme, Allemands antinazis, Belges ou Polonais, dont on découvre le quotidien et les actions d’éclat, de la sphère familiale, à la vie des chantiers forestiers ou à la clandestinité des maquis.
Le camp du Vernet a été un des foyers de cette résistance étrangère, par l’internement de dirigeants politiques, d’intellectuels et d’artistes de renom.
L’ouvrage s’achève sur les rafles antisémites et les répressions de 1943 qui ont décimé les maquis français ou espagnols ainsi que les cadres de la Résistance en Ariège, assassinés ou déportés. Les grands noms de ces années de Résistance,
Irénée Cros, Noël Peyrevidal, Jesus Rios Garcia et bien d’autres,
n’ont pas vu la Libération de l’Ariège. 
Chemin faisant, on découvre le travail de Claude Delpla, historien, exhumant des sources inédites, interrogeant les témoins, confrontant les sources, critiquant les mythes, remettant dans la lumière les oubliés de l’histoire, dont la violence répressive avait effacé jusqu’aux noms et aux actions.

Isbn : 978-2-493504-05-0 – 480 pages – 24 X 15 cm – Prix 25 €

Le cheval de Merens

Olivier Courthiade

Le retour de l’emblématique cheval d’Ariège raconté par Olivier Courthiade, l’un des acteurs majeurs de cette renaissance.

Voici l’histoire du cheval de Mérens et sa résurrection. Passer de 20 naissances en 1964 jusqu’à 850 en 1998 ne s’est pas fait par un coup de baguette magique. Tel un petit berger des Pyrénées, Olivier Couthiade, aboyant, galopant sur tous les fronts, mordant parfois pour rassembler ses ouailles, a réussi à renverser la vapeur dans un milieu, pour le moins sceptique dans le meilleur des cas, hostile parfois, car on pardonne peu à ceux qui réussissent. Son charisme et sa compétence ont suscité un réseau d’amitié, en particulier en dehors de l’Ariège, qui
a fortement contribué à l’expansion de la race. Sa volonté farouche de valoriser les qualités de la race nous ont valu des prestations inoubliables de sa part.

Isbn : 978-2-493504-02-9 – 154 pages – 27 X 22 cm – Prix 25 €

On l’appelle Roosevelt

José Martinez Cobo

Quatre exilés espagnols passeurs de mémoire historique

José Martinez Cobo raconte ici le parcours de quatre membres de la deuxième génération de l’exil républicain espagnol de 1939. Le carrossier Ramón Huerta, l’ouvrier maçon José Castro, la comptable de Renault-Billancourt Carmen García et l’électromécanicien de la Société nationale industrielle aérospatiale toulousaine Manuel Simón : chacun d’eux a contribué très activement à bâtir le pont mémoriel de près de quarante ans qui surmonta la nuit de la dictature franquiste. Conditionnés par le vécu aventureux et très prégnant de leurs pères, ils se transformèrent, non seulement en héritiers de leur mémoire, mais aussi en acteurs prolongeant leur combat.

José Martinez Cobo, arrivé à Toulouse en 1940 avec sa famille exilée, a eu dans cette ville une carrière médicale remarquée. Parallèlement, son engagement politique l’a amené à de hautes responsabilités dans le socialisme espagnol, tant en France qu’en Espagne.

Isbn : 978-2-493504-01-2 – 314 pages – 14 X 21 cm – Prix 18 €

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1936, un Tour de France populaire

Jean-Paul Bourgier

Paris, 7 juillet 1936, quatre-vingt-dix coureurs prennent le départ du trentième Tour de France. La ferveur populaire les accompagne après un printemps agité. Alors que le calendrier cycliste déroule ses habituels rendez-vous, la victoire de l’alliance électorale du Front populaire porte Léon Blum à la tête du gouvernement. D’importants mouvements de grève conduisent aux accords Matignon. Pendant que sur les routes du Tour, poings levés et banderoles revendicatives rappellent la vigueur des mouvements sociaux, aux frontières les dictatures se renforcent. Hitler remilitarise la Rhénanie et prépare les Jeux de Berlin qui débutent quand la Grande Boucle s’achève. L’invasion de l’Éthiopie par Mussolini n’est pas étrangère à l’absence des coureurs italiens sur ce Tour 1936. L’équipe de Belgique de Sylvère Maes rivalise avec les Tricolores où l’unité laisse à désirer autour d’Antonin Magne. Le Basque Ezquerra l’emporte à Cannes au lendemain du soulèvement militaire dirigé par le général Franco au Maroc espagnol. Au Parc des Princes, devant 40 000 spectateurs, Sylvère Maes remporte son premier Tour de France. Le Belge réalise un exploit solitaire lors de l’étape des quatre cols pyrénéens entre Luchon et Pau. Eddy Merckx renouvellera la performance trente-trois ans plus tard. Second de Maes, Magne, sacré champion du monde en septembre, annonce qu’il souhaiterait diriger une formation professionnelle au terme de sa carrière. La légende de l’emblématique directeur sportif de l’équipe Mercier est en marche, avant la rencontre avec Raymond Poulidor, enfant du Limousin né en 1936, une année réellement peu banale…

Avec 1936, un Tour de France populaire, Jean-Paul Bourgier poursuit son exploration de l’histoire du Tour au rendez-vous de la grande Histoire. Comme lors de ses précédentes publications – Le Tour de France 1914 et 1919, le Tour renaît de l’enfer –, il mêle avec justesse sa passion pour le vélo et son goût pour l’Histoire.

Isbn : 978-2-493504-00-5 – 138 pages – 16 X 24 cm – Prix 15 €

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